Un mariage soumis à autorisation

Sous l'Ancien Régime, toute personne empêchée de contracter mariage pouvait solliciter, du pape ou de l'évêché, une dispense dans l'espoir de faire aboutir le projet matrimonial.

Dispense de compaternité adressée à l'évêque d'Autun, 1771 (8G169)
Dispense de compaternité adressée à l'évêque d'Autun, 1771 (8G169)

Outre les dispenses de parenté ou de consanguinité, documents les plus courants et les mieux connus du public, existaient notamment aussi : des dispenses d’âge, de publications des bans (pour accélérer le mariage) ou encore de compaternité*.

* La compaternité désigne l'affinité ou parenté spirituelle, procédant du baptême, établie entre un parrain ou une marraine et son filleul ou sa filleule mais aussi leurs parents.

Les demandes de dispense et les enquêtes instruites par les évêchés, avant 1789, sont cotées, dans les services d’archives départementales, en série G (8 G en Saône-et-Loire).

 

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